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  • Le Cardonnois (Somme) - Stèle à la mémoire de l'équipage du Boeing B-17 #42-31325, 452nd Bomb Group

  • B-17G-85-VE 44-8846 - F-AZDX - (FTV)

 

Nuit du 1er au 2 mai 1944

 

Short Stirling Mk III EF259

HA-G

 

Squadron 218 "Gold Coast"

Royal Air Force

 

Crèvecœur-le-Grand (Oise)

 

 

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Squadron 218

     Mission : installations ferroviaires de Chambly – Moulin-Neuf (Oise).

     Dans la nuit du 1er au 2 mai 1944, le Bomber Command désigna pour objectif la destruction des installations ferroviaires de Chambly–Moulin-Neuf, lieu de dépôt et de réparation le plus important du réseau Nord.

     120 bombardiers (96 Lancaster, 16 Stirling et 8 Mosquito) participèrent à ce raid.

     Les 16 Stirling déployés appartenaient au Squadron 218, menés par le Squadron-leader John Overton. Ils décollèrent vers 22 heures et mirent le cap au sud. Le vol vers l’objectif se déroula sous le clair de lune. Arrivés après minuit à l'approche de Chambly, les Stirling se présentèrent, soutes à bombes ouvertes, en deux vagues successives. Précédés par les Pathfinders qui marquèrent l'objectif au sol au moyen de fusées éclairantes, 13 d’entre eux bombardèrent la cible d’une altitude comprise entre 13 000 et 14 000 pieds (environ 4 000 m). Le bombardement s’avéra efficace. Près de 65 tonnes de bombes explosives et incendiaires larguées par les Stirlings du Squadron 218 furent déversées dans l’enceinte du dépôt, occasionnant des dégâts majeurs aux ateliers et aux voies ferrées. Parsemées de cratères, les installations furent mises hors-service pendant une durée de 10 jours.

     Lors du trajet retour, la chasse de nuit allemande fit son apparition. Au total, cinq bombardiers furent abattus cette nuit-là. Un Lancaster du Squadron 7 s'écrasa en flammes à Presles (Val d'Oise). Les quatre autres appareils tombèrent dans le département de l’Oise : un Lancaster du Squadron 514 à Reilly, un autre du Squadron 75 à Saint-Arnoult, un Stirling du Squadron 218 à Abancourt et le Stirling EF259 du Squadron 218 à Crèvecœur-le-Grand.  

L’équipage du Stirling EF259 « HA-G » : 

F/O Noel Stirling ELIOT

Pilote

28 ans

Australien

F/O Edward George HAWKINS

Mécanicien

Britannique

F/S Graham Arthur HASSETT

Navigateur

23 ans

Britannique

F/S Kevin John LYNCH

Bombardier

31 ans

Australien

Sgt Samuel Joseph CLAYTON

Opérateur-radio

24 ans

Britannique

Sgt Charles Fowler WEIR

Mitrailleur dorsal

20 ans

Britannique

Sgt Harold Frederick WILSON

Mitrailleur

24 ans

Britannique

Sgt John Raymond GRANTHAM

Mitrailleur arrière

19 ans

Britannique

 

Equipage
Base de Woolfox Lodge, devant un Stirling du Squadron 218.
De gauche à droite : Charles Weir, Edward Hawkins, Samuel Clayton, Noel Eliot, Kevin Lynch, John Grantham et Graham Hassett.

Manque sur cette photo le Sgt Harold Wilson.

     Ayant décollé de la base de Woolfox Lodge, comté du Rutland, vers 22 heures 15, le F/O Noel S. Eliot aux commandes du Stirling EF259 effectuait cette nuit-là sa 15e sortie opérationnelle. Au milieu des marqueurs largués par les Mosquitos, l’appareil lâcha sa cargaison de bombes sur l’objectif. Tentant de rentrer en Angleterre, il fut attaqué par deux Junker-88 de la Luftwaffe. Le Sgt John Grantham fut tué à son poste de mitrailleur arrière. Le mitrailleur dorsal, Charles Weir, pensait, sans en être certain, avoir abattu l’un des deux agresseurs. Le moteur extérieur gauche était en flamme et la queue du Stirling était presque détachée. Le pilote ordonna à l’équipage d’évacuer l’appareil.

     Seuls quatre aviateurs parvinrent à s’extraire du quadrimoteur qui entama une descente vertigineuse. Il finit par s’écraser vers 1 heure du matin dans le « bois de la Pipe » près du hameau de La Houssoye, sur le territoire de la commune de Crèvecœur-le-Grand.

Bois

Bois de la Pipe

     Cette nuit-là, le Stirling fut probablement la victime de l’Hauptmann Fritz Söthe* de la 4./NJG4 qui revendiqua avoir abattu un quadrimoteur dans le secteur à 0 heure 55.

* L’Hauptmann Fritz Söthe fut tué en combat aérien au dessus de l'Allemagne à bord d’un Junkers-88 dans la nuit du 28 au 29 septembre 1944. Il totalisait alors 18 victoires.

     Parmi les débris de l’appareil furent retrouvés les corps du  F/O Edward G. Hawkins, du F/S Graham A. Hassett, du Sgt Samuel J. Clayton et du Sgt John R. Grantham. Ils reposent désormais dans le cimetière militaire du Commonwealth à Poix-de-Picardie (Somme).

     Les quatre aviateurs ayant échappé à la mort furent secourus par la population. Trois d’entre-eux (Eliot, Weir et Lynch) furent pris en charge par le réseau d’évasion Alsace dirigé par Gilbert Thibault.

     Vers 0 heure 45, le F/O Noel Eliot atterrit dans le secteur de Froissy et se trouva isolé. Aussitôt, il se débarrassa de son harnais de parachute et de sa Mae-West qu’il dissimula dans une haie au coin d’un bois.

     Il commença à se diriger vers le sud-est à travers les bois et les champs jusque 6 heures puis se cacha dans un bois toute la journée. A la tombée de la nuit, il reprit sa marche et arriva vers midi près de Thury-sous-Clermont. Au cours de l’après-midi, il observa l’éventuelle présence de soldats allemands dans le village.

     Vers 19 heures, il approcha des fermiers, Jean Berthomier et sa femme Alfrédie, qui l’emmenèrent chez eux, au hameau de Fillerval. Noel Eliot fut nourri et caché dans une grange dans laquelle une chambre à l'étage avait été aménagée.

     Les Berthomier l’avisèrent qu’ils avaient contacté quelqu’un (Noel Eliot pensait qu’il s’agissait du receveur des Postes) et qu’on viendrait le chercher le 5 mai. A cette date, un homme arriva en voiture et l’emmena chez Louis Marin, propriétaire du moulin de Rochy-Condé.

     Chez ses hôtes, il put profiter d’un bain chaud et de quelques verres de cognac. Il y resta pour la nuit.

     Dans la matinée du 6 mai, il fut conduit au moulin de Therdonne. Y restant quelques heures, il fut nourri. Un membre important de la Résistance, probablement Gilbert Thibault, lui rendit visite et contrôla ses plaques d’identification, déclarant qu’il était désormais pris en charge par une Organisation (le réseau d’évasion Alsace). Il demanda également des détails sur les membres de l’équipage et inspecta ses photos.

     A 22 heures, il fut emmené par le fils du propriétaire chez Maurice et Marguerite Defrocourt, rue Adolphe Carpentier, à Therdonne.      

     Le F/O Noel Eliot séjourna chez la famille Defrocourt pendant une vingtaine de jours, logé dans une petite chambre de la maison. Leur fils Albert, âgé de 19 ans, le sortait le soir. Ils firent souvent des parties de dominos le long de la haie du jardin jouxtant une place où les Allemands jouaient souvent au ballon. Un jour le ballon vint rouler jusqu’à leurs pieds. Alors qu’un Allemand s’apprêtait à sauter la haie, Albert eut tout juste le temps de le renvoyer.

     Un autre jour les Defrocourt reçurent la visite d’un gendarme. Pris de peur à la vue de l’uniforme, l’aviateur sauta par la fenêtre. Marguerite Defrocourt eut juste le temps de le rattraper pour lui expliquer qu’il n’y avait pas de danger. Le gendarme apportait tout simplement du pain et des tickets de rationnement.

     Pour passer inaperçu, on donna à l’aviateur des vêtements civils. Ils n’étaient pas très élégants, certains étaient même trop petits ou bien trop grands. Maurice Defrocourt fut obligé de lui prêter un de ses vestons.

     Pendant son séjour, Henri Maigret, l’adjoint de Gilbert Thibault, vint l’interroger et le prendre en photo. Il revint quelques jours plus tard pour lui donner de faux-papiers au nom d’Albert Favro qui allaient bientôt lui permettre de poursuivre son évasion. Afin de paraitre moins suspects, Henri Maigret avait pour habitude de « vieillir » ces faux-papiers en les frottant sur le pavé.

Carteidentite1

     Dans la matinée du 26 mai, le F/O Noel Eliot fut emmené dans un véhicule, conduit par Gilbert Thibault, où se trouvaient déjà des aviateurs américains. Après 15 minutes, ils furent stoppés par deux soldats allemands armés au bord de la route. Imperturbable, Gilbert Thibault maitrisa la situation. Il parla aux Allemands tandis que les aviateurs étaient morts de peur. A leur grand soulagement les soldats allemands les laissèrent repartir. Ils atteignirent la gare de Chaumont-en-Vexin. Henri Maigret s’y trouvait avec d’autres évadés qui avaient passé la nuit dans un bâtiment des Ponts-et-Chaussées, proche de la gare. Noel Eliot retrouva alors deux de ses compagnons d’équipage : le Sgt Charles Weir et le F/S Kevin Lynch.

     Le Sgt Charles F. Weir atterrit dans des arbres près du hameau de La Bordé, près de Crèvecœur-le-Grand. Il lui fallut environ une heure pour se libérer de son parachute emmêlé dans des branches. Il réussit finalement à rassembler son parachute qu’il cacha avec son harnais et sa Mae-west dans un buisson. S’éloignant de son lieu de chute, il trouva en chemin un parachute déployé et en partie brûlé dans un champ. Se dirigeant vers le sud, il arriva vers 6 heures du matin à Verderel-lès-Sauqueuse où il se cacha dans une grange jusque 10 heures 30. Il aperçut alors un homme à qui il demanda de l’aide mais celui-ci ne lui répondit pas. Peu de temps après un garçon nommé René Capron, âgé de 20 ans, sortit d’une maison et l’invita à l’intérieur. On lui donna des vêtements civils et de la nourriture. Le soir, il fut emmené dans une autre maison appartenant à son grand-père, Louis Planchon, âge de 77 ans.

     Le 6 mai, Louis Planchon l’emmena avec un groupe de résistants vers un terrain où un avion était supposé atterrir. Une patrouille de deux soldats allemands tirèrent sur eux mais ils purent se sauver sains et saufs. Ce jour-là, un membre de la Résistance vint le rencontrer. Il fut prit en photo et l’homme lui déclara que son pilote Eliot et son bombardier Lynch étaient aussi hébergés dans la région. Il lui dit également que deux corps avaient été retrouvés parmi les débris de l’appareil et qu’un badge d’opérateur-radio avait été découvert sur l’un des uniformes.

     Le 11 mai, sa fausse carte d’identité lui fut remise par Henri Maigret. En raison de sa chevelure bonde, Charles Weir prit le nom de Jean Leblond.

     Dans la matinée du 24 mai, Henri Maigret et son chef, Gilbert Thibault, passèrent lui annoncer son prochain départ puis repartirent. Dans l’après-midi, Gilbert Thibault revint et emmena le Sgt Charles Weir, ramassant au passage le F/Sgt Kevin Lynch et un aviateur canadien, le F/Sgt Robert Hortie. Les aviateurs passèrent la nuit à Auneuil, chez Gilbert Thibault.

     Ils passèrent la nuit suivante dans un dépôt de matériel des Ponts et Chaussées, proche de la gare de Chaumont-en-Vexin. Des bastaings posés sur les poutres formaient une sorte de grenier et servaient de refuge aux aviateurs. Cette nuit-là, les Allemands eurent la mauvaise idée de se livrer à des manœuvres près du bâtiment. Les aviateurs ne purent fermer l’œil.

     Dans la matinée du 26 mai, Henri Maigret récupéra les aviateurs bien fatigués qui le suivirent à distance jusqu’à la gare. Ils y retrouvèrent Noel Eliot, leur pilote, en compagnie d’aviateurs américains.

     Après avoir atterri, le F/S Kevin Lynch se débarrassa de son parachute et se dirigea vers le sud. Son premier contact avec un Français s’avéra être Pierre Crochu, un épicier de Saint-Martin-le-Nœud, à qui il déclara être un aviateur australien et lui demanda du pain.

     Pierre Crochu le confia à Robert Hardy, un jeune élève-instituteur âgé de 20 ans qui habitait le hameau de Sénéfontaine. Kevin Lynch y séjourna environ trois semaines.

     Henri Maigret, qui vint l’interroger et le prendre en photo, lui établit de faux-papiers au nom de Jean-Pierre Dupuis.

     Le 23 mai, il fut emmené chez Mme Portebois, à l’école de Fleury, où il passa la nuit.

     Le 24 mai, emmené à Chaumont-en-Vexin à bord de la voiture de Gilbert Thibault, il retrouva le Sgt Charles Weir puis, le 26, le F/O Noel Eliot.

     Le Sgt Harold F. Wilson atterrit en parachute aux abords du village de Viefvillers, à environ 5 kilomètres à l’est de Crèvecœur-le-Grand. Il enterra son parachute, son harnais et sa Mae-west dans un champ puis se dissimula. Il ouvrit son kit d’évasion et mangea une partie de son contenu. Plus tard, il se dirigea vers une ferme, y entra par une fenêtre, provoquant la peur des propriétaires. Une fois rassurée, Paul Lurois et sa famille l’accueillirent à bras ouverts, le nourrirent et lui donnèrent un lit dans le grenier.

wilson
Sgt Harold F. Wilson
 

     Le lendemain, les Allemands investissaient le village à la recherche de l’aviateur. Toutes les maisons furent fouillées exceptée celle de Paul Lurois qui logeait des officiers allemands.

     Quatre jours plus tard, Harold Wilson fut mis en présence d’un membre de la Résistance habitant à Crèvecœur-le-Grand qui essaya en vain de le faire rapatrier en Angleterre, par le réseau Shelburn, depuis la Bretagne. Plus tard, il tenta encore de le faire évader avec un groupe de sept aviateurs hébergés dans le secteur. En raison du récent du Débarquement allié en Normandie, le projet fut abandonné.

     Harold Wilson resta chez la famille Lurois à Viefvillers jusqu’au 14 août. En raison de la progression des troupes alliées, les Allemands commençaient à battre en retraite. Il fut envoyé à Coulemelle (Somme), hébergé chez Jacques Hébert jusqu’au 1er septembre, date à laquelle il fut ramené à Viefvillers. La région avait alors été libérée. Après s’être mis en rapport avec des officiers alliés, il partit pour Amiens d’où il s’envola le 16 septembre vers l’Angleterre.  

Carte

Villes et villages dans lesquels ont été hébergés les quatre aviateurs évadés.

     Le 26 mai, au départ de la gare de Chaumont-en-Vexin, Henri Maigret assura seul le convoyage des aviateurs vers Paris. Le F/O Noel Eliot, le F/S Kevin Lynch et le Sgt Charles Weir prirent un train et descendirent dans une gare non loin de Saint-Ouen où il était convenu qu’un fourgon les attendait. A leur arrivée, Yvonne Deplanche descendit de la cabine du camion. Henri Maigret et les aviateurs montèrent sur le plateau à l’arrière où avaient été disposées des pelles et des pioches pour simuler une équipe de cantonniers se rendant au travail. Assis sur le plancher, tous étaient transis. Lentement le camion atteignit Argenteuil où il stationna près de la gare.

     Lynch, Eliot et Weir furent emmenés à l’hospice d’Argenteuil vide de ses pensionnaires qui avaient été évacués suite aux bombardements. Les aviateurs y restèrent pendant quatre heures et reçurent un repas avant de reprendre un train pour Paris. A partir de ce moment, la mission de convoyage d’Henri Maigret était terminée.

     Descendus à la gare Saint-Lazare, leur nouveau guide, Pierre Robert, les emmena rue Bellechasse, dans le 7e arrondissement, dans l’arrière boutique de la fleuriste Andrée Donjon où ils rencontrèrent Philippe et Virginia d’Albert-Lake.

     Le même soir, Germaine Mélisson, alias « Anne », emmena Noel Eliot et deux aviateurs américains dans son appartement, rue de Montessuy, proche de la Tour Eiffel.

     Préparant le Débarquement en Normandie, l’intensification des bombardements alliés sur les voies de communication rendait très difficile et risqué le transport des aviateurs vers la frontière espagnole ou vers la Bretagne. La décision avait été prise de construire des camps d’accueil pour les aviateurs en France occupée en attendant l’arrivée des troupes alliées. 152 aviateurs y séjournèrent.

     Le 28 mai, Germaine Mélisson conduisit par le métro jusqu’à la gare d’Austerlitz Eliot, Lynch et Weir avec d’autres aviateurs, et les accompagna jusque Châteaudun où ils arrivèrent vers 14 heures 30. Prenant le relais, d’autres guides les convoyèrent dans le secteur de Fréteval où ils restèrent pendant une quinzaine de jours. Le lendemain de leur arrivée, Lucien Boussa et Jean de Blommaert vinrent leur rendre visite.

     Le 11 juin, Noel Eliot fut emmené à Villebout où il logea dans la ferme de Germain Fouchard. Kevin Lynch et Charles Weir furent envoyés chez Mme Guérineau à Morée.

     Une quinzaine de jours plus tard, ils rejoignirent l’un des camps établis dans la forêt de Fréteval.

     Le 14 août, ils furent libérés par les troupes américaines. Les aviateurs furent d’abord emmenés au Mans puis à Laval où ils restèrent pour la nuit.

     Le 15 août, les aviateurs embarquèrent dans un convoi de six camions à destination de Bayeux. En cours de route, l’un d’eux fit une embardée dans un virage et se retourna. Kevin Lynch, après s’être extirpé de son bombardier en feu, avoir atterri sain et sauf et s’être évadé sans une égratignure, fut blessé. Il fut rapatrié quelques jours plus tard en Angleterre puis hospitalisé.

     Le 18 août Noel Eliot et Charles Weir furent rapatriés en Angleterre depuis l’aérodrome de Banville (Calvados). 

 

10 septembre 2022 - Cérémonie en mémoire de l'équipage du Short Stirling EF259

   

 

 

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