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  • Sacy-le-Grand (Oise) - Mémorial en souvenir du F/O H. H. MacKenzie (RCAF)

  • Supermarine LF Mk.Vb Spitfire EP120 - G-LFVB - (The Fighter Collection)

  • Le Cardonnois (Somme) - Stèle à la mémoire de l'équipage du Boeing B-17 #42-31325, 452nd Bomb Group

  • B-17G-85-VE 44-8846 - F-AZDX - (FTV)

 

18 mars 1944

 

Effroyable tragédie au dessus des villages de

Godenvillers et de Le Ployron (Oise)

 

B-24H "Liberator # 41-28651

392nd Bomb Group, 576th Bomb Squadron

 

B-24H "Liberator" # 41-29174

"Amblin'OKie"

392nd Bomb Group, 577th Bomb Squadron

 

8th Air Force

 

 

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La mission

Mars 1944 - La "Round the Clock" offensive (l’offensive 24h/24) se poursuivait pour l’US Army Air Force qui continuait ses raids diurnes contre les industries allemandes tandis que le Bomber Command de la Royal Air Force frappait lors de missions nocturnes.  

Le 18 mars 1944, la 8th Air Force effectuait sa 264e mission stratégique. La cible : des usines aéronautiques, des dépôts, et des aérodromes implantés profondément en territoire allemand.

290 B-17 "Forteresses volantes" étaient dirigés en Bavière sur Oberpfaffenhofen, Lechfeld, Landsberg, Memmingen.

221 autres B-17 avaient pour cibles Munich et les usines aéronautiques du secteur. 

227 B-24 "Liberator", soit 15 Bomb Groups de la 2e Division, avaient pour objectif différents complexes aéronautiques dont l’usine d’assemblage d’avions Dornier à Friedrichshafen, une ville située sur la rive nord du lac de Constance, à la frontière germano-suisse.

28 "Liberators" du 392nd Bomb Group basés à Wendling, dans le Norfolk, participèrent à ce raid de grande ampleur.

392nd Bomb Group392nd Bomb Group

Au cours du briefing matinal, les équipages des 4 Squadrons du 392nd Bomb Group prirent connaissance de leur objectif. La mission s’avèrait être lointaine et à hauts risques au dessus d’un territoire fortement protégé par la Luftwaffe et la Flak.  

Après le décollage à 9h30, les 28 "Liberators" du 392nd Bomb Group, chargés de bombes explosives et incendiaires, s’assemblèrent en formations. Ils rejoignirent les 14 autres Bomb Group qui entamèrent bientôt la traversée de la Manche en direction de l’objectif, laissant derrière eux de longues traînées de condensation.

 

B24H - 392nd Bomb Group 

 

La couverture aérienne était assurée par une grande concentration de chasseurs (P-47, P-38 et P-51) dont le rôle était de protéger la gigantesque armada sur une partie du trajet.

La météo était claire au dessus de la France. Volant à 6 000 m, ailes contre ailes, le 392nd Bomb Group perdit tragiquement deux de ses appareils dans une collision en vol au dessus du département de l’Oise.

Le flot des bombardiers continua sa route, mettant le cap à l’Est en direction de la Bavière et de la zone de l’objectif. Le ciel bleu azur était idéal pour un bombardement en visuel.

La frontière franco-allemande était franchie juste au sud de Strasbourg. Bientôt se profilaient au loin les Alpes enneigées.

Les appareils progressaient vers la frontière suisse et se rapprochaient des eaux bleues du lac de Constance. Les trappes à bombes s’ouvrirent. Il est environ 14h30.

Mais soudain, l’enfer se déchaina. Les éclatements d’obus de la Flak lourde et précise disloquèrent les formations de bombardiers. De nombreux appareils étaient en perdition et plongaient en flammes vers le sol.

Malgré la désorganisation et les nombreuses pertes, les "Liberators" du 392nd Bomb Group larguèrent leur chargement de bombes. Une partie d’entre-elles toucha la cible mais aussi le cœur de la ville de Friedrichshafen.

S’éloignant de la zone de l’objectif, les bombardiers rescapés se rassemblèrent et tentèrent de faire route vers l’Angleterre. Ils furent alors attaqués par une multitude de chasseurs Messerschmitt-109 et Focke Wulf-190 surgissant du soleil.

L’intervention des chasseurs alliés arrivés à la rescousse dispersa les assaillants.

Parvenus au dessus de la France, les bombardiers étaient rejoints par les P-47 "Thunderbolt" qui les escortèrent sur le chemin du retour.

Ce raid sur Friedrichshafen s’avéra être un désastre.

Le 392nd Bomb Group perdit 14 équipages sur les 28 appareils envoyés lors de cette mission. 9 bombardiers regagnèrent l’Angleterre gravement endommagés. Le Commandement apprendra ultérieurement que certains aviateurs avaient réussi à se poser ou à se parachuter au dessus de la Suisse, pays neutre. Ils furent internés jusqu’à la fin des hostilités.    

Le 392nd Bomb Group enregistrait ce jour-là son taux de pertes le plus élevé de toute la guerre.

La 8th Air Force paya un lourd tribut au cours de cette mission en perdant un total de 15 Forteresses volantes, 28 Liberators et 13 chasseurs.

 

L'effroyable collision

Tandis que les formations se dirigaient vers l’Allemagne à haute altitude, le ciel du département de l’Oise allait être le théâtre d’une effroyable tragédie impliquant deux B-24 "Liberator" du 392nd Bomb Group.

Vers 12h30, à 23 000 pieds (7 000 m d'altitude), l’empennage de l’appareil piloté par le 2nd Lt John E. Feran percuta l’aile droite tout en brisant également la partie arrière du B-24 "Amblin' Okie" piloté par le 2nd Lt Gerald M. Dalton.

Les deux B-24 "Liberator" désemparés devinrent immédiatement incontrôlables et piquèrent vers le sol.

 

B-24

 

Chargés de leur cargaison de bombes explosives et incendiaires, ils s’écrasèrent au sol quelques minutes plus tard aux abords des communes de Godenvillers et de Le Ployron.

 

Les équipages

B-24H # 41-28651

392nd Bomb Group, 576th Bomb Squadron

2nd Lt John E. FERAN Pilote Minneapolis, Minnesota
2nd Lt Francis N. HAYES Copilote Ohio
2nd Lt Francis J. CUMMINGS Navigateur North Braddock, Pennsylvanie
2nd Lt Donald R. GREENE Bombardier Watertown, New York
S/Sgt Anthony J. WOLFER Mitrailleur dorsal Trenton, New Jersey
T/Sgt Thaddeus S. DMOCH Opérateur-radio Syracuse, New York
S/Sgt Merwin WHEELER Mitrailleur ventral Inglewood, Californie
S/Sgt William R. HAMPTON Mitrailleur latéral droit Parkin, Arkansas
S/Sgt Richard GALLAGHER Mitrailleur latéral gauche Buffalo, New York
S/Sgt Wayne M. BOORD Mitrailleur arrière East Rochester, Ohio

 

 B-24H # 41-29174 “Amblin’Okie

392nd Bomb Group, 577th Bomb Squadron

2nd Lt Gerald M. DALTON Pilote New York
2nd Lt Harold D. STOREY Copilote Vandergrift, Pennsylvanie
2nd Lt Philipp SHERMAN Navigateur Los Angeles, Californie
2nd Lt Arony H. BRANDES Bombardier Sheboygan, Wisconsin
S/Sgt Homer W. HOLMES Mitrailleur dorsal Kansas
S/Sgt Erwin D. CONLEY Opérateur-radio Johnson City, New York
Sgt John T. BROWN Mitrailleur ventral Alabama
Sgt Harner H. HILDEBRAND Mitrailleur latéral droit Charlottesville, Virginie
Sgt Charles F. PAYNE Mitrailleur latéral gauche Lake Placid, Floride
Sgt Adraine L. TAYLOR Mitrailleur arrière Cuthbert, Georgie

 

19 des 20 jeunes aviateurs, entrainés dans le vide ou ne parvenant pas à s’extraire des appareils en perdition perdirent la vie.

Sur les territoires des villages de Godenvillers et de Le Ployron, ce fut la stupeur et la désolation. Les débris des deux bombardiers qui avaient miraculeusement épargné les habitations étaient éparpillés, offrant un spectacle épouvantable. Il s’avéra rapidement évident que la plupart des membres des deux équipages n’avait pas survécu.

 

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Débris du B-24 # 41-28651 sur le territoire de Godenvillers

 

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Ci-dessus et ci-dessous, les restes de "Amblin' Okie" tombé à Le Ployron

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Equipage de l'Amblin'Okie

Feuillet retrouvé autour de l'épave de l'"Amblin'Okie". 

 

Le Sgt Charles F. Payne

Le Sgt Charles F. Payne, mitrailleur à bord du B-24 "Amblin' Okie", qui put saisir et revêtir à temps son parachute, fut éjecté et échappa miraculeusement aux griffes de la mort.

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Le Sgt Charles F. Payne

Sachant qu’il se trouvait au-dessus d’un territoire occupé par l’ennemi, Payne retarda au maximum l’ouverture de son parachute avant d’atterrir dans un champ entre les villages de Le Ployron et de Frestoy-Vaux.

Marceau Durieux et quelques Français qui avaient assisté à la scène accoururent auprès de l’aviateur qui déclara être Américain. Il n’y avait pas de temps à perdre. Il fallait faire très vite avant l’arrivée des Allemands. Une fois le parachute enterré dans un sillon du champ, l'aviateur fut emmené en courant dans le village de Le Ployron. Dans l’immédiat, il fut décidé de le cacher dans le château d’eau.

 

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                                                                    Marceau Durieux                                               Le château d'eau

 

Le Sgt Payne se faufila à l’intérieur, gravissant la petite échelle de fer. Il comprit que ses sauveteurs reviendraient le chercher plus tard. Sans lui en donner la raison, Félix Midy, responsable de l'installation, reçut l'ordre formel de ne pas pomper l’eau.

L'aviateur resta cramponné toute l’après-midi, entendant à un moment donné les Allemands qui avaient investi le village à la recherche d’éventuels survivants.

Vers 20h30, la situation s'étant quelque peu calmée, Marceau Durieux revint chercher le Sgt Payne. Il fut d’abord emmené dans une grange puis à l’intérieur d’une maison où il fut nourri avec du pain et du lait. On lui donna aussi du vin chaud, un breuvage surprenant qu’il ne put avaler. La barrière de la langue rendait la conversation difficile mais l’aviateur fit comprendre à ses sauveteurs qu’il désirait se rendre en Espagne. C'est via ce pays puis Gibraltar qu'il pourrait rejoindre l'Angleterre selon les enseignements reçus sur la base de Wendling. Mais pour l'instant il devait patienter, le temps que ses sauveteurs s'organisent.

Le Sgt Payne fut ensuite conduit dans une maison vacante du village. Le lendemain soir, il reçut la visite de Roger Levasseur, vétéran de la Grande Guerre et responsable local de la Résistance. Il lui déclara qu’il était le seul survivant et que les 19 autres membres des équipages avaient été enterrés dans le cimetière du village.

Les corps des aviateurs retrouvés parmi les débris furent rassemblés le jour-même dans l’église de Le Ployron. Les Allemands donnèrent ensuite leur accord pour qu’ils soient inhumés dans le cimetière à condition que tout soit prêt pour le lendemain.

Le jour des obsèques, de nombreux habitants s’étaient réunis près de l’église. Vingt cercueils avaient été fabriqués à la hâte afin de laisser croire à l’ennemi qu’il n’y avait aucun survivant. Les Allemands étaient très nerveux. Une mitrailleuse était installée sur le parvis de l’église et interdiction était faite à l’abbé Edouard Cousin de célébrer les obsèques. La situation se tendait encore davantage lorsque les Allemands menacèrent de contrôler les cercueils. Tout s’était ensuite apaisé grâce à l’intervention de Mme Angèle Laistre qui était parvenue à parlementer avec eux et l'inhumation put se dérouler.

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                                                            Le Ployron - L'église                L'abbé Edouard Cousin qui célébra les obsèques

 

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Le Ployron - Les tombes des 19 aviateurs dans le cimetière

 

L’évasion du Sgt Charles F. Payne se poursuit...

Le soir du lundi 20 mars, le Sgt Charles F. Payne fut emmené à Tricot où il fut hébergé par le maître d’école. Le groupe de résistants du secteur de St Just-en-Chaussée fut avisé de la présence de l’aviateur rescapé. Le Dr Caudron, accompagné de Jean Crouet, avait pour mission d'aller chercher le Sgt Payne mais dans la nuit leur voiture fut endommagée lors d’une collision avec un camion. Le transfert de l’aviateur fut reporté.

Dans la soirée du mardi 21 mars, ce fut finalement le Dr Edmond Caillard qui vint prendre en charge le Sgt Payne, l’emmenant en voiture à son cabinet de Saint Just-en-Chaussée.

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Le Dr Edmond Caillard

Le Dr Caillard confia ensuite l'aviateur chez Jean Crouet, un ingénieur chimiste. Là, le Sgt Payne eut la surprise de rencontrer un compatriote : le S/Sgt Eugene A. Colburn.

Originaire de l'Alabama, le S/Sgt Colburn occupait la fonction de mitrailleur à bord d'une Forteresse volante du 351st Bomb Group abattue le 24 février précédent au dessus de la Somme. Après avoir erré dans la campagne picarde en se déplaçant principalement la nuit, il avait atteint le village de Mory-Montcrux (Oise) où il fut recueilli par Paul Maillard et sa famille. Après un séjour d'environ deux semaines, John Stewart, radio-électricien et membre de la Résistance Saint-Justoise, vint prendre en charge le S/Sgt Colburn, l'emmenant à bicyclette à Saint-Just-en-Chaussée.

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S/Sgt Eugene A. Colburn
 

Le mercredi 22 mars, les Sgts Payne et Colburn furent conduits par le Dr Caillard à Bulles où ils furent hébergés par Pierre Coulon. Ce charpentier avait déjà logé des aviateurs américains le mois précédent. C'était un homme sûr et de totale confiance. Pendant la journée, les deux aviateurs devaient rester cachés dans une petite chambre à l’étage de la maison qui surplombait la menuiserie. Ils ne descendaient que le soir pour le dîner. Les allées et venues des Allemands nécessitaient la plus grande prudence.

Eugene Colburn et Charles Payne furent ensuite emmenés à Cressonsacq où ils furent hébergés dans la ferme d'Henri et Simone Doisy. Jacky du Pac, officier de l’Intelligence, vint les interroger afin de s’assurer qu’ils étaient bien des aviateurs américains. Il les avisa que la Gestapo était en train d’opérer des arrestations sur Paris et qu’il leur fallait encore patienter avant de pouvoir poursuivre leur évasion.

Environ une semaine plus tard, à la toute fin du mois de mars, les deux aviateurs furent de nouveau déplacés. Ils furent emmenés chez Valère Sorel, un maréchal-ferrant qui résidait à Brunvillers-la-Motte en compagnie de sa femme Léonie et de leur fille Lucie âgée de 17 ans. Charles F. Payne et Eugene A. Colburn restèrent sous la protection de cette famille durant tout le mois d’avril, au mépris de tous les risques et de tous les sacrifices en ces temps de grande pénurie.

 

1943     005

                               Léonie, Lucie et Valère Sorel                                        La maison de la famille Sorel à Brunvillers-la-Motte

 

Quelques jours avant la fin du mois d’avril, le Dr Caillard revint chercher les deux aviateurs à Brunvillers-la-Motte. Il les emmena à Creil, chez son ami et confrère, le Dr Georges Debray avec qui il avait de nombreux contacts. L’important complexe ferroviaire et l’aérodrome occupé par les Allemands faisaient fait subir à la ville de nombreux bombardements.

Le passage chez le Dr Debray ne dura que quelques heures. Charles F. Payne et Eugene A. Colburn furnt conduits le jour-même dans le village de Villers-Saint-Paul, à quelques kilomètres de Creil. Ils furent hébergés chez Mme Suzanne Parizet. 

Lors de leur séjour à Villers-Saint-Paul, les deux aviateurs rencontrèrent de nouveau Jacky du Pac qui les avait interrogés précédemment. Il leur annonça qu’ils partiraient dans quelques jours. Ils rencontrèrent également un instituteur qui leur apportait des livres et qui parfois les emmenait se dégourdir les jambes.

Quelques temps plus tard, les deux aviateurs embarquèrent dans un camion et furnt déplacés dans un autre village où ils logèrent chez un vieil homme.

Au cours de la seconde quinzaine du mois de mai, ils furent emmenés en voiture à Chantilly dans un hôtel proche de la gare.

Cet hôtel était utilisé comme point de rendez-vous. Ils y rencontrèrent deux Polonais ainsi que deux autres aviateurs américains : le S/Sgt Clifford G. Golke et le Sgt Cletus S. Hard, membre d''équipage à bord d’une Forteresse volante abattue le 10 avril à Ercuis (Oise). Golke et Hard avaient précédemment séjourné pendant cinq semaines chez la famille Viet à St Vaast-les-Mello.

Deux guides, (un homme et une jeune femme), se partagèrent les six hommes en les divisant en deux groupes de trois. Payne, Colburn et Hard restèrent avec l'homme tandis que Golke et les deux Polonais suivirent la jeune femme. Tous prirent ensuite le train à destination de Paris.

Arrivés en gare du Nord à Paris, les aviateurs s’engouffrèrent dans le métro puis séjournèrent dans différents appartements de la capitale pendant quelques jours.

Le 30 mai, ils furent emmenés à la gare d’Austerlitz où ils prirent un train de nuit à destination du Sud-Ouest accompagnés de deux jeunes femmes qui leur servaient de guides.

Le 1er juin, ils arrivaient à Bordeaux. Ils furent emmenés en voiture au domicile de Jean Delfour, chef de la Police bordelaise. Deux jours plus tard, regroupés avec d'autres évadés, leur périple reprit en direction des montagnes pyrénéennes et l'Espagne. Confiés à des passeurs, la longue et difficile ascension débuta. Ils parvinrent à franchir la frontière dans la soirée du 4 juin.

Sur le versant espagnol, ils furent arrêtés par la police franquiste puis internés dans le camp de Miranda de Ebro.

Libérés, Payne, Colburn et Hard parvenaient à Gibraltar le 3 juillet puis s’envolèrent à destination de Bristol, en Angleterre, où ils atterrissaient le 4 juillet. Tous regagnèrent ensuite les Etats-Unis. 

 

La Libération

Au début du mois de septembre 1944, les troupes américaines et britanniques libéraient le département de l'Oise.

 

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Passage des troupes américaines libératrices dans Le Ployron 

Dans l'immédiate après-guerre, les habitants du village de Le Ployron rendirent hommage aux aviateurs en présence des autorités américaines. Une plaque en leur mémoire fut déposée auprès de leurs tombes.

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A leur grande déception de la population, les tombes des 19 aviateurs furent ensuite relevées par les Services américains. Après identification, leurs dépouilles furent transférées dans le cimetière militaire provisoire de Solers, en Seine-et-Marne.

A la demande de leurs familles, les corps des 2nd Lts Cummings, Greene, Storey, Sherman, du T/Sgt Dmoch, des S/Sgts Wolfer, Holmes, Conley, des Sgts Hildebrand et Taylor ont été rapatriés aux Etats-Unis.

Les 2nd Lts Feran, Hayes, Dalton, Brandes, les S/Sgts Wheeler, Hampton Jr, Gallagher, Boord et le Sgt Brown reposent désormais dans le cimetière militaire américain d’Epinal, dans les Vosges.

Le Sgt Charles F. Payne est décédé le 2 juillet 1990 à l'âge de 68 ans. Il est inhumé au cimetière d'Arlington, en Virginie.  

 

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